Épiphanie . Apocalypse
Then all of this, begins again.
Je ne peux plus écouter The humming. C’est un de mes morceaux préférés, je l’ai écouté une bonne centaine de fois et il m’enchante toujours. Mais c’est 2017-2018 à chaque syllabe. J’ai essayé et réessayé, rien à faire, c’est comme d’être forcée à passer par le terrier du lapin alors que je m’accroche aux bords. De l’autre côté ce n’est pas ou plus le pays des merveilles, c’est celui des ombres. Je peux écouter tout Enya, mais pas The Humming.
Et le soir d’après, devine qui s’invite dans ma playlist. Beloved.
J’ai dit accepter, et que si l’univers ne me parlait pas, ça ne signifiait pas qu’il n’avait pas de sens.
Something deeper brought me / than a need to remember.
Soit. Futureperfect ce sera. Titre trois : Electronaut, celui avec lequel j’ai dit adieu à Kitsu. Titre cinq : Holding on, le second VNV que j’aie entendu, peu de temps après Legion.
Somehow I’m always falling over me.
Titre sept : Genesis.
Tant de choses se dessinent puis s’effacent. « And all the moments fall in mist », chuchote Enya, que je n’entends pas. Titre neuf : Fearless.
Tell me what rituel I should have today.
I’M NOT AFRAID.
J’écoute. L’écume qui tournoie, la respiration de l’océan, le ciel qui descend entre les falaises et dans l’ovale de son sourire, les fantômes.
Leurs voix ne grincent pas, ne dissonent pas. C’est pas une tempête.
Elles disent : « tout va bien » et « tout s’aligne, tu vois ? » Elles disent « le puzzle est presque complet ».
elles disent
I am so proud of what we were
et j’entends, et je sais, je sais putain, ce que ça veut dire.