Un petit frisson d’aile
23 octobre, 16h10. Quatorze degrés, avec un soleil tellement radieux que je suis allée me promener le long du Trieux en t-shirt et sarouel.
23 octobre, 16h10. Quatorze degrés, avec un soleil tellement radieux que je suis allée me promener le long du Trieux en t-shirt et sarouel.
Il y a quelque chose de frissonnant dans la dernière syllabe d’Octobre, bien plus que dans celles de Septembre, novembre ou décembre. Peut-être parce que le ‘o’ est ouvert et laisse entrer les courants d’air, ou parce qu’on trébuche sur le ‘t’.
Je m’étais dit : t’as rien vu ni lu en août, tu feras un double spicilège en septembre. Et en fait j’ai vu plein de films, même si effectivement je n’ai rien lu (rien fini de lire, pour être exacte.)
Assurez-vous de n’avoir rien oublié dans le train, et ne vous perdez pas dans les rues, vos souvenirs sont des fantômes.
a hundred clocks are ticking
the line becomes a circle
spin the wheel of fortune
or learn to navigate
13 septembre ce sont de jolies sonorités, treize et sept-ambre avec le P qu’on n’entend pas d’habitude, ça fait comme la pierre sur laquelle on trébuche, celle que les vagues dissimulent.